Beitragstitel | Intérêt du dépistage auditif scolaire, notre expérience genevoise. |
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Beitragscode | O15 |
Autor:innen | |
Präsentationsform | Vortrag |
Themengebiete |
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Abstract-Text |
Evaluer la qualité dépistage auditif scolaire (DAS) et estimer la prévalence de la surdité chez les enfants à Genève. Revoir la prise en charge et les mesures d’accompagnement scolaire des enfants malentendants. Lors de l’année scolaire 16-17, 17491 DAS sont réalisé à l’aide d’un audiogramme tonal ludique au casque. Si les seuils auditifs sont supérieurs à 25 dB HL, l’enfant est encouragé à consulter un ORL qui informe le service de la Santé de l’Enfance et de la Jeunesse (SSEJ) du diagnostic et de la prise en charge médicale. Sur les 17491 tests réalisés, 998 cas (8%) sont référés au médecin. 563 patients (56%) rencontrent effectivement le médecin et 480 patients (85%) présentent un réel problème auditif. Sur l’année 16-17, 120 patients entre 4 et 20 ans bénéficient d’un appareillage auditif. Ces données ont permis l’attribution de postes supplémentaires au sein de l’équipe de soutien pédagogique spécialisé en surdité pour l’année 17-18. Le DAS pour l’année étudiée retrouve 8% de surdités en âge scolaire, confirmées dans 85% des cas, soulignant la qualité du DAS. Celui-ci détecte principalement des surdités de transmission facilement résolvables mais rattrape aussi les situations « échappées » au dépistage auditif néonatal. Le nombre important d’enfants concernés doit sensibiliser le corps enseignant et les ORL à ce handicap sensoriel potentiel. Une prise en charge précoce et adaptée est indispensable pour soutenir l’enfant dans ses apprentissages scolaires et son développement global. |